La dernière fois que j’ai vu Eric Frécot c’est en septembre, aux Remparts.

C’est parce que ce genre de rencontres se produisent qu’on laisse filer et qu’on finit par perdre de vue les gens. Parce qu’on compte sur le hasard. Parce que celui-ci fait bien les choses de temps en temps, alors on se dit qu’il va toujours bien les faire. Mais le hasard s’en fout.

Eric Frécot était mon voisin. Je devais avoir 5 ou 6 ans lorsque ses parents sont venus s’installer dans la grande maison auparavant occupée par les Géraud en haut de la rue du Bois-Vert. Ses parents se sont installés dans le salon de coiffure sur la place, à côté des Remparts. Je ne sais pas s’ils vivaient à Pompadour auparavant; je n’ai pas d’image d’Eric à l’école. Tout se passe dans sa mémoire comme s’il était arrivé après, lorsque je vivais à Limoges (mais toujours chaque fin de semaine à Pompadour).

Je me souviens d’Eric au stade, avec la bande qui se retrouvait pour jouer au foot. Je me souviens de lui plus tard, il traînait beaucoup avec Vincent Maury, Jean-Pierre Peychieras, Eric Boudy.

Lors de notre dernière rencontre, on a parlé une bonne demi-heure. On s’est donné des nouvelles, il vit près de Bordeaux maintenant. Il passe très rarement à Pompadour. C’était vraiment un hasard si on s’est croisés ce matin-là aux Remparts.

Je ne me souviens pas de son frère. Je me souviens qu’il existe, et nous en avons même parlé, mais je n’ai plus son visage en mémoire. Il vit en Afrique depuis des années, il est dans la restauration. Et ça m’agace : son prénom m’échappe. Pascal ? Bon sang, la mémoire….

Edit 11 janvier : David Frécot, bien sûr. Merci Etienne Duny.