Madame Roche était mon institutrice au Cours préparatoire. Ma dernière année à Pompadour. Probablement avec les élèves qui figurent sur la photo de classe que Nathalie Mégie m’a envoyée.

Lors de cette année où madame Roche était ma maîtresse, j’ai découvert son fils Philippe. Il a 2 ou 3 ans de plus que moi. Une fois de temps en temps, il passait la tête à la porte de la classe pour dire bonjour à sa mère, en faisant le clown. Il faisait rire toute la classe à chacun de ses passages.

Madame Roche était également la patronne du magasin Codec. Dans mon enfance il s’agissait d’un petit magasin situé au centre de Pompadour, sur la rue principale, où elle tenait la caisse en alternance avec son mari. Celui-ci est décédé assez tôt, je ne saurais pas exactement dire quant. Je me souviens d’un gros monsieur impressionnant et bienveillant, je le vois en blouse dans son magasin, assis derrière la caisse, rendant la monnaie à ma grand-mère.

Plus tard, la boutique Roche a traversé la rue et est devenue un supermarché, bien plus grand. Je ne sais pas si madame Roche a continué à enseigner, mais on l’y voyait souvent.

C’est madame Roche, également, qui a prêté sa grange de la Malférie à l’été 1981 pour aider son fils et une bande de copains dont je faisais partie à monter Radio PAC. (Pompadour Air Campagne, un vrai nom de radio libre née dans les foins).

Une dame très gentille, qui passait parfois sans reconnaître les gens, je ne sais pas si c’est par distraction ou à cause d’une mauvaise vue. Une fois à la retraite, elle partait souvent en voyage, avec madame Dufour.

J’entends encore parfaitement sa voix. Et je me souviens encore de sa tête lorsqu’elle tirait les oreilles de l’un d’entre nous pour l’emmener au piquet.

Oui, à l’époque on allait au piquet et on se faisait tirer les oreilles, à l’école.

Philippe Roche aura une fiche à lui, mais j’associe à celle-ci monsieur Roche et Jean-Louis, son fils, que je connais moins bien.