Philippe Roche

2 Jan 2014 | Connaissances, rencontres, réseau | 0 commentaires

Le fils de madame Roche, mon institutrice de CP.

Il était dans les grandes classes lorsque j’étais à l’école, je le vois encore.

Mais c’est plus tard que je l’ai retrouvé, en 1981. Avec son ami Bruno Fuchs, il est arrivé à Pompadour avec le projet de monter une radio locale. Avec une bande d’amis dont Christian Dureuil, Sam, et quelques autres, il a fait appel aux plus jeunes dont Olivier Villepreux, Vincent Maury et moi pour l’aider.

On s’est retrouvés dans la grange de sa mère, dans la paille, avec un émetteur bricolé par Vincent Maury, à faire nos premières émissions en passant nos disques et en faisant gagner des lots offerts par les commerçants. La journée on allait vendre des flyers, on organisait des soirées pour faire rentrer de l’argent…  Philippe et Bruno s’occupaient des infos et de l’organisation de la radio, nous on s’amusait et on animait.

Notre émission s’appelait Pop Corn. L’équipe : Olivier Villepreux, Jean-Luc Broyon, Philippe Bayle et moi.  Et aussi la plupart du temps Vincent Maury. Puis François Lapeyre, Sophie Robert, Marine Desproges… Des invités multiples et variés.

Je me souviens du premier coup de fil reçu dans le studio : un type qui habitait vers Périgueux et qui nous entendait. Ca paraissait irréel que la boite que Vincent avait bricolée et installée sur les poutres de cette grange permette à des gens de nous écouter à 100 kilomètres de là.

L’été terminé, la radio a été prise en mains par des gens qui habitaient sur place. Pop Corn a duré quelques années : on reprenait l’antenne lors des vacances scolaires. Puis la radio a déménagé, s’est professionnalisée.30 ans plus tard, Radio PAC existe encore, c’est la radio locale où se déroulent les débats municipaux. Il y a des permanents.

C’est à la fête des 10 ans de Radio PAC que j’ai rencontré pour la première fois François Hollande.

Radio PAC, c’est à la fois le début de ma carrière de journaliste, et le démarrage de ma carrière de DJ. Une période riche donc; plein de rencontres, plein de personnes supplémentaires pour ce projet.

Plus tard, je suis allé voir Philippe Roche en Suisse, lorsqu’il faisait son service militaire à Berne. Une belle journée avec François Lapeyre. Je ne sais pas s’il vient souvent à Pompadour. Il a un rire très communicatif et semble toujours de bonne humeur.