Richard Menneveux

12 Mai 2015 | Portraits | 0 commentaires

La première fois que j’ai vu Richard, c’est un jour où il est venu dans les locaux de Club-Internet pour voir comment monter un partenariat avec le site qu’il avait créé, TBYM (Take Back Your Mac), un site d’actus sur la marque Apple. C’était un site super bien fait, avec toutes les dernières news. Richard connaissait déjà plein de gens chez Apple, les interviewait, récupérait les infos à l’avance… Un travail impressionnant.

Il a fini par intégrer l’équipe, sur des projets rédactionnels, puis il a joué un rôle de chef de projet pendant un moment. Richard est resté très longtemps chez Club-Internet, jusqu’à la fin je pense.

Ensuite, il a monté blogjob, un site d’offres d’emploi, puis FrenchWeb, son projet actuel. C’est un type qui déborde d’idées et d’énergie, qui connaît douze milliards de personnes et ne s’arrête jamais. Le genre de type qu’on ne peut pas ne pas admirer.

C’est aussi un fan de musique et un vrai connaisseur. Et comme tout l’intéresse, il a même réalisé un film superbe sur les entrepreneurs français. D’ailleurs vous pouvez le regarder ici.

Bref, en résumé, Richard Menneveux c’est l’Alexandre Dumas du web français.

Je me souviens de notre dernière rencontre. Je prenais un verre avec Nicolas Duteil, on était à deux pas de ses bureaux; il nous a invités à monter, on a bu du champagne pendant deux heures, il avait une angine carabinée. Et pourtant il est resté là à discuter avec nous.

Mais mon souvenir principal, c’est le matin où, arrivant au bureau, je l’ai entendu dire « Tiens, Imaginet recrute un rédacteur en chef Internet pour un de ses clients »… Je suis allé voir. L’annonce m’intéressait. J’ai répondu. Je me suis retrouvé chez Réservoir-Prod. C’est donc Richard qui, des années avant de se lancer dans les annonces d’emploi, m’a trouvé mon job de sortie de Club-Internet.

J’ai regretté de quitter mon équipe, mais pour pas mal de raisons la situation devenait intenable pour moi chez Club-Internet. Des gens incompétents commençaient à prendre trop de place pour que je puisse continuer à apprécier mon boulot. Je dois donc une fière chandelle à Richard.