C’est la journée des noms… d’Eric Juvin je garde un vague souvenir, je revois un type blond, je me souviens que c’est en sixième que nous étions ensemble, et puis, mystérieuse, cette mémoire du nom, une mémoire musicale, ou peut-être graphique, qui fait que près de quarante ans plus tard je garde en mémoire les noms de gens que j’ai croisés, sans pouvoir les associer à des souvenirs qui, pourtant, sont probablement là à l’intérieur de ma tête.