A l’époque où je vivais à Pompadour, j’avais l’habitude d’entrer un peu chez tout le monde et de m’y sentir chez moi. Les Champernaud faisaient partie de mes cibles favorites. C’étaient un couple âgé et très gentil, qui me donnait toujours des gâteaux.
Leur petit-fils, qui venait passer ses vacances chez eux, s’appelait Christophe, si ma mémoire ne me joue pas de tours. Il rejoignait la bande d’enfants lorsqu’il était à Pompadour, mais son grand-père était sévère avec lui; souvent il n’avait pas le droit de sortir.