Reprendre…

8 Avr 2015 | Réflexions | 0 commentaires

Depuis quelques mois, plein de raisons m’ont éloigné de ce projet, à commencer par une histoire d’amour. L’histoire d’amour de mes 50 ans. Une histoire qui a fait de moi quelqu’un d’autre.

Ce qui a changé ? Plein de choses, mais, entre autres, mon rapport au passé. Je suis libre maintenant, je ne porte plus le poids de  ce qui est arrivé avant. Je porte un autre regard sur ma vie. Avec un tel changement,  je n’étais plus en phase avec ce travail de retour sur mon histoire. Je n’avais plus envie de le poursuivre.

Puis la rupture est arrivée. Le choix difficile et courageux d’une femme qui avait déjà une vie. Un choix que je respecte profondément, malgré ma douleur.

Maintenant il faut vivre, il faut continuer à vivre. Vivre avec l’absence, mais sans regret, car cette rencontre a été un cadeau qui m’a réveillé et m’a rappelé qui j’étais. Vivre en restant à la hauteur de ce que je suis devenu grâce à Claire G. (ceux qui savent savent, les autres n’ont pas besoin de connaître son nom).  Un combat que je mène depuis près de trois mois maintenant.

Et pour arriver à garder la tête haute et à garder l’espoir,  j’ai dû trouver en moi des ressources dont j’ignorais l’existence. La transformation se poursuit. Je suis en train de devenir peu à peu ce que je n’avais jamais osé être. Moi.

Et, parce que la vie continue, je reçois encore des messages de personnes qui sont tombées sur ce projet. Jean-Marc Tridot, avec qui je vais bientôt boire un verre, puis Christine Langrand, que je vais revoir demain après tant d’années, et aussi Bernard Delarue, le père de Jean-Luc Delarue (le vrai, pas le connu), Philippe, Stéphane et Laurence. Et alors, peu à peu, je sens que ce projet retrouve un sens nouveau. J’ai de nouveau la curiosité de me pencher sur toutes les autres rencontres de ma vie.

La peur de ce trop-plein d’émotions qui me ralentissait à un moment est toujours là, mais il me semble que je suis prêt à l’affronter.

Conclusion : il suffisait de peu de choses pour que ça reparte, et le déclic est venu d’Anna Nowak, qui m’a proposé un projet commun. Ca serait long à expliquer, mais enfin : c’est reparti…

Petite humeur : je ressens le besoin d’écrire sur des époques plus récentes. Je vais donc commencer par brainstormer sur la période qui va de 2009 à mes 50 ans.