Joël Reyrolle

29 Déc 2013 | Proches | 0 commentaires

L’enfance

Joël était à l’école à Pompadour avec moi. C’était également mon voisin. On rentrait de l’école ensemble. Deux cent mètres, puis nos chemins bifurquaient : lui, la maison du coin, moi, celle en bas de la rue que je prenais, sur la gauche.

On passait un temps infini au stade, qui se trouvait entre chez lui et chez moi. La concierge du stade, madame Broche, nous voyait passer tous les jours à peu près, avec un ballon souvent, avec des pétards parfois, qu’on allait faire exploser sous les tribunes pour qu’ils fassent plus de bruit.

Quand on n’était pas au stade, on était sur le tennis, derrière chez moi. On a appris à jouer ensemble avec les vieilles raquettes de mon père au cordage troué.

Ou encore en vélo, pour aller chercher des framboises, des mûres. Pour jouer aux coureurs.

A un moment, on avait la passion des bulles de savon. On récupérait des tuyaux dans une maison en chantier en face de chez lui pour pouvoir faire des bulles plus grosses. Des heures à faire des bulles et à courir après pour voir jusqu’où elles iraient.

On jouait avec les autres enfants du quartier : Christian Vigneault, Dumaine (Marc ? ), Gilles Pradeau et son frère Nicolas, mon cousin Manu quand il était chez sa grand-mère.

Et puis l’été, pendant les vacances, Patrick Faure, Christian Imbert.

On jouait dans le garage de sa maison, ou chez moi. On traînait beaucoup ensemble. J’étais choqué par la manière dont il se disputait sans arrêt avec sa soeur. Fils unique, ces rapports m’échappaient totalement.

Je ne vois plus beaucoup Joël, mais je le classe dans les proches, car ces souvenirs d’enfance pourraient durer pendant des centaines de pages. Il était hilarant, on riait beaucoup.

Paris

Joël est monté vivre à Paris. Aux dernières nouvelles, il travaillait encore à la poste.

A Paris, on s’est vus quelquefois. Un dîner, un apéro. Il fait du théâtre, il a suivi le cours Florent, il écrivait une pièce, je ne sais pas s’il l’a terminée.

Il a changé mais c’est toujours le même. La dernière fois que je l’ai vu, c’est place du Châtelet. Il était en deux-roues, il ne m’a pas vu.

La famille de Joël

Sa soeur aînée, Laurence Reyrolle, est devenue pharmacienne je crois.

Les parents de Joël étaient d’une grande gentillesse. Son père travaillait à la Poste, réparait nos vélos lorsqu’ils étaient abimés. Je le croisais parfois aux courses de Pompadour, Il s’appelle Jacques si ma mémoire est bonne. Sa mère m’a accueilli chez elle des centaines de fois, à chaque fois que je la croise je prends des nouvelles de Joël, qui vient parfois à Pompadour.