Florian Gazan

10 Jan 2014 | Portraits | 0 commentaires

C’est Florian qui m’a engagé chez Réservoir-Prod, il était mon chef. Le chef le plus cool et le plus bosseur que j’aie jamais connu.

Bosseur d’abord : sur la brèche jour et nuit, rédigeant des kilomètres de textes, de coms, de lancements et autres commentaires pour Jean-Luc 2larue, pour lui-même et pour les autres membres de l’équipe, participant à toutes les émissions, s’occupant de 10 trucs à la fois, et trouvant encore le temps de s’occuper de son émission sur Fun radio, et même de mes problèmes Web lorsque j’en avais. Je me suis toujours demandé si Florian dormait.

Cool ensuite : parce que tout ça il le faisait en donnant toujours l’impression qu’il n’avait pas la pression. Cool aussi parce que Florian est une machine à faire des vannes pourries (douze par secondes) dont certaines sont excellentes (douze par heure). Pour en avoir la preuve, abonnez-vous à son fil Twitter. Cool enfin parce qu’il ne se prend pas au sérieux, parce que je ne l’ai jamais vu s’énerver même quand ça partait dans tous les sens, parce qu’il sait faire confiance et que c’est un plaisir au quotidien.

Bref, avec Florian, c’était du boulot mais jamais du travail. Je ne me suis pas levé un seul matin sans être content d’aller faire mon job, sauf que Réservoir-Prod était dans un quartier pourri au bout du monde.

Je me souviens de notre premier entretien. Je n’avais jamais entendu parler de lui, on m’a dit que j’allais rencontrer le bras droit de Jean-Luc et je vois arriver ce type à la tête d’adolescent en maillot de foot qui pose de bonnes questions et va droit au but. J’ai tout de suite senti que ça me plairait de travailler avec lui. C’est lui qui a levé toutes mes hésitations sur le fait d’aller travailler « pour la télé ».

Je me souviens aussi des matches de foot. Quand je dis que je n’ai jamais vu Florian s’énerver, j’enlève le foot. Sur le terrain il est de la famille râleur. Genre « Fais la passe quoi merde j’étais démarqué t’as pas vu ? ». Le genre qui en parle encore dans les vestiaires.

Je me souviens aussi de ce dîner, avec l’équipe 3xplusnet pour mon départ, de leurs cadeaux idiots que j’ai gardés : des tongues (des Scholl), un masque, un tuba. Parce que, après Réservoir, la vie c’est les vacances.

Ou bien parce que mes trois années chez Réservoir-Prod ont été de belles vacances ?