La première fois que j’ai vu Noémie, c’est il y a quelques semaines, à l’anniversaire de Gwladys Gublin. Gwladys nous a invités à boire un verre à Artisan, un bar que je ne connaissais pas, dans lequel travaille Keltoum. Noémie y travaille aussi.
Après le verre, tout le monde est allé au Glass, à quelques pas de là. Un couple de DJ tatoués et vêtus de noir passaient du rock mais on avait envie de danser, alors on a dansé. Tard. Et bu aussi. Beaucoup. Bref, j’ai rencontré Noémie sur le dancefloor.
Quelques jours plus tard je suis retourné à Artisan, pour dîner avec Estelle Chapelleaubos. Noémie s’y trouvait également, on a discuté quelques minutes… Depuis, comme tous les autres de la cocktail family, je la croise, la vois passer sur Facebook.
C’est une rencontre, pas encore une relation. Une rencontre comme on en fait beaucoup. En apparence seulement, car il y a cette chose qui ne s’explique pas, la sympathie. Pour une raison que j’ignore, Noémie fait partie des gens pour qui j’ai une sympathie naturelle. Est-ce réciproque ? Je n’en ai aucune idée. Cela veut-il dire qu’on deviendra amis si on en a l’occasion ? Je n’en ai aucune idée. Il y a des personnes que j’ai rencontrées plus récemment que Noémie et dont je ne me souviens déjà plus. Cela ne s’explique pas. Ce sont les mystères de la mémoire.
Et puisque ce site repose sur la mémoire, je sais une chose : si je dois repenser à Noémie dans quelques années, je me souviendrais de cette sympathie, qu’elle m’aura inspiré.
Et cela même si je ne la revois pas.
Ce qui serait étonnant.