Ils sont les parents de Valérie Robert, qui était en classe avec moi, et de sa soeur Véronique. Lorsque j’étais enfant, nous étions voisins. Ils habitaient rue du Bois-Vert, à deux maisons au dessus de chez moi. Dans mon souvenir ils avaient un teckel. Je trouvais ça très joli, un teckel, à l’époque.

Ils étaient assez amis avec mes parents, faisaient partie de la bande des « jeunes couples » de Pompadour (qui n’en comptait pas des centaines). Pierrot était plombier, je me souviens de ses camions de fuel qui étaient parfois garés sur le rond-point, devant chez moi. Je devais avoir 6 ou 7 ans lorsqu’ils ont déménagé sur la route de Lubersac.

Pierrot s’est présenté plusieurs fois aux élections municipales contre mon père, et n’a jamais été élu. Selon moi il a fait l’erreur de politiser sa campagne à chaque fois (chassez les socialistes). Mon père n’avait plus qu’à se présenter comme le maire qui ne fait pas de politique et s’occupe des problèmes des gens pour se faire réélire.

Ces joutes électorale ont un moment tendu leurs relations, mais jamais Pierrot, ni Bernadette, lorsque je les croisais, n’en ont tenu compte. Ils ont toujours été souriants, affectueux, contents de me voir. La dernière fois que je les ai croisés, c’est il y a un ou deux ans, dans la micheline entre Limoges et Pompadour, qu’ils prenaient en compagnie de jeunes enfants, qui devaient être ceux de Valérie ou de Véronique.