Pour moi, Jacques Gory est avant tout un joueur de tennis. L’été, il faisait partie des gens qui venaient à la maison le soir. Un très bon joueur, spectaculaire. J’aimais beaucoup le regarder jouer.

Le tennis était à la disposition des enfants pendant toute la journée, et lorsque le soleil commençait à tomber, les adultes venaient prendre la place. Je regardais les matches depuis les branches du prunier, avec toujours quatre ou cinq prunes dans la main. Ou bien je faisais le ramasseur de balles.

Jacques a quitté la région un moment. Il a travaillé en Lorraine, comme commissaire au Plan, si j’ai bien tout suivi. Polytechnicien, il a pris sa retraite assez tôt et s’est installé comme consultant, basé en Corrèze. Il est séparé de sa femme, Hélène, mais ils ont toujours gardé leurs deux maisons collées l’une à l’autre; ils sont restés voisins. Une petite maison à quelques kilomètres de Pompadour, dans l’un des plus beaux endroits de la région, à Lascaux.

Pendant une partie de mon enfance, à cause de la proximité de ce village de Lascaux, j’ai pensé que Pompadour se trouvait à quelques kilomètres de la grotte de Lascaux.

Helène est professeur de yoga. Elle vit toujours dans cette même maison. je n’ai que de très lointains souvenirs d’elle, qui datent de mon enfance. En revanche, j’ai revu Jacques assez souvent. Je me souviens d’un trajet entre Paris et Pompadour dans la voiture de mon père; et de quelques réunions à Notariat Services, où il intervient parfois. Il a beaucoup navigué dans les institutions du développement économique, les chambres de commerce, les préfectures.

Ce qui me vient à l’esprit lorsque je pense à jacques est impossible à écrire. C’est sa voix, sa manière de raconter les histoires, et son rire également. Désolé. Pour ceux que ça intéresse, il faudra prendre rendez-vous avec Jacques Gory pour comprendre de quoi je parle.

J’ai rencontré leur fils une fois, un type sympa. Nicolas si mon souvenir est bon. On a passé une partie d’un après-midi d’été à discuter au soleil, devant la maison des Duny, à l’Aumérigie.