Katerina travaillait, si mon souvenir est bon, avec Sébastien Ozanne. Nous n’avons jamais travaillé ensemble. Leur bureau était à gauche en sortant de l’ascenseur, le mien de l’autre côté, vers la droite, en face de Laurent Louet. On se voyait des dizaines de fois par jour, dès qu’on avait besoin de se lever, pour la moindre raison.
Qu’ai-je gardé de ça ? Je me souviens de son sourire, de déjeuners pris à la même table au restaurant d’entreprise (tiens, il mériterait une fiche, le France, le restaurant d’entreprise de l’avenue Charles de Gaulle. Tellement de grain que c’est presque un personnage). Si je la rencontrais, je la reconnaîtrais, sans hésitation. Et on se sentirait peut-être familiers à cause de ces quelques souvenirs. Familiers bien qu’inconnus l’un à l’autre.