Il était mon préfet, en cinquième. Un petit homme, assez sévère mais pas désagréable. On sentait bien que sa sévérité n’était que professionnelle, il suffisait de le voir dans son bureau, lorsqu’il était détendu, ou en train de discuter avec des collègues.
Petit, en costume toujours gris, marchant vite penché en avant, le teint un peu rouge, les tempes un peu dégarnies; je n’ai pas besoin de faire un gros effort pour revoir « Bertu » (à Stan, on appelait les gens par leur nom, les prénoms n’existaient pas).