Ce matin, une voiture est passée sous ma fenêtre, radio allumée. « T’es disco, t’es bath, t’es in« … Ottawan. Alors j’ai décidé que c’était le moment de faire la fiche de Juliette Ottawan.
J’ai rencontré Juliette aux Pieds Nickelés, rue Saint-Denis, dont je suis un habitué. C’était le soir du retour de mon premier voyage en Egypte au bord de la mer Rouge. J’étais en pleine forme, et je montrais les photos du séjour à Delphine au bout du comptoir, quand Juliette est entrée et a commencé à discuter avec nous. Elle fait de la photo, et n’aime pas les filtres, contrairement à moi.
Après 5 minutes de débat, on a continué à discuter et à boire, et au bout d’un moment on a parlé de musique en général, puis d’Ottawan en particulier. C’est alors que Juliette m’a dit qu’elle connaissait la chanteuse, qui travaille aujourd’hui dans un bar. J’ai pris son numéro de téléphone pour qu’on organise une soirée, et dans mon répertoire elle s’appelle « Juliette Ottawan ». Je ne connais pas son vrai nom.
On n’a jamais été boire un verre dans le bar de la chanteuse d’Ottawan, mais je croise Juliette de temps en temps aux Pieds Nickelés. On en reparle. Peut-être qu’un jour je rencontrerai la chanteuse d’Ottawan, au cours de mes 50 prochaines années.