Lachaud est un nom qu’on rencontre souvent en Corrèze. Il y a plusieurs familles Lachaud à Pompadour (à moins qu’ils soient cousins ? En fait je n’ai jamais pensé à demander). Il y a les Lachaud de la Sicame (Bernard Lachaud) dont j’ai déjà parlé, mais aussi les autres, dont j’ai oublié les prénoms.
Lui était menuisier. S’appelait-il Roger ? Si je devais me prononcer je dirais Roger, ou bien Bernard, bien qu’il y ait déjà un Bernard Lachaud. Mais je m’égare.
Je me souviens très bien de son atelier, derrière sa maison. Je me souviens surtout de la maison, une petite maison à la façade étroite, très particulière, avec un escalier double, sa barrière peinte en blanc, le toit pointu . Honnêtement c’est une maison assez laide mais le genre qui frappe un esprit d’enfant. Le genre de maison qui ressemble à celles qu’on dessine quand on fait ses premiers dessins.
On allait parfois chez eux, avec mes parents. Ils étaient souriants, très gentils; ils faisaient partie des gens de Pompadour que ma mère aimait bien.
Un jour, lors d’une de ces visites, j’ai découvert qu’en suivant le chemin le long de leur maison, celui qui menait à l’atelier, on débouchait sur la route de Lubersac. Ca faisait un sacré raccourci, que j’ai emprunté pendant des années en vélo, puis en mobylette. Je me souviens très bien du beau temps un peu frais après la pluie qu’il faisait le jour où j’ai fait cette « grande découverte ». Je me souviens que je portais des bottes. J’étais en train de jouer dans une longue flaque d’eau, cette fois-ci, je me suis aventuré un peu plus loin…
Les Lachaud sont un souvenir d’enfance, plutôt lointain. Dans mon souvenir, ils sont décédés il y a longtemps, au début des années 80.