16 novembre 2016 — J’ai reçu hier le message suivant de Jean-Luc :

Bonjour Frédéric
Je te saurais gré de retirer la fiche me concernant que je prends comme une atteinte à ma vie privée (cf code pénal)
Merci et sans rancunes

Je lui ai recommandé d’ouvrir un code pénal, car évidemment il n’y avait dans mon texte aucune atteinte à la vie privée, puis, comme je le fais pour toute personne qui en fait la demande, j’ai ôté toute référence au nom de Jean-Luc, qui devient donc, à partir d’aujourd’hui et pour toujours, Jean-Luc X.

Il m’a aussi signalé qu’il ne porte plus de veste. Tout comme moi. J’en profite pour préciser que ces textes ne sont pas des portraits, ils n’ont pas l’ambition de décrire les personnes, leur personnalité, leur vie, leur oeuvre. Merci de votre attention.

Jean-Luc X fait partie des journalistes que j’ai recrutés pour Club-Internet, il s’est occupé de la rubrique littérature. C’était un type enthousiaste, souriant, qui ne s’intéressait pas beaucoup à Internet mais avait envie de tenter l’aventure. Il avait écrit quelques livres, dont un guide des maisons d’écrivains qui marchait, semble-t-il, plutôt bien.

Il n’est pas resté très longtemps, il a trouvé le moyen de faire des choses qui l’intéressaient plus que sa mission de départ.

Le souvenir qui me revient est le jour où il m’a invité à prendre un café chez lui pour une séance de travail. Il m’a montré ses articles, son livre, on a discuté un peu.

Je garde l’image d’un appartement meublé d’une manière très classique, avec bureau, bibliothèque, petit salon, tout à fait en phase avec le style vestimentaire de Jean-Luc qui était toujours en veste (comme moi à l’époque. Oui, je portais même des cravates), contrairement au reste de l’équipe Club-Internet.