Pendant longtemps, chez Club-Internet, j’étais l’un des plus vieux… J’avais un peu plus de trente ans quand j’y suis entré, et la plupart démarraient leur carrière (moi aussi, au passage, j’avais l’impression de la démarrer. Mais ceci est une autre histoire…).
Ca n’est qu’au bout de quelques mois que j’ai vu arriver des gens de « ma génération ». Marie en fait partie. Elle avait un rôle central, puisqu’elle coordonnait l’activité du Studio Grolier : Tu avais besoin d’un graphiste ? D’un développeur ? D’un intégrateur ? Il fallait d’abord avoir le go. Et puis ensuite aller voir Marie pour savoir quand elle allait pouvoir caser l’opération dans son planning à 20 000 dimensions. Elle avait à coeur de protéger ses troupes, de les faire travailler dans de bonnes conditions, et il fallait négocier dur, quand on avait une urgence. Heureusement, elle finissait toujours par trouver une solution.
J’ai eu le plaisir de la revoir, bien des années plus tard, totalement par hasard : Olivier Marx (sa fiche viendra, mais pas tout de suite, alors en quelques mot : c’est un ami basé à Lyon, qui travaille dans le digital, et avec lequel on a fait de très belles missions, et pas mal rigolé… bref, rien à voir avec Club Internet). Olivier Marx, donc, m’avait appelé pour que je vienne avec lui à un rendez-vous dans une boite (je crois que le nom était wellcom média, quelque chose comme ça, mais bon on s’en fout pour l’instant), pour une mission éditoriale.
Je retrouve Olivier dans un café, il me briefe un peu, on passe les boulevards extérieurs, on arrive dans un bâtiment à un étage, on sonne…. on entre (c’est passionnant, hein ? Patience, la surprise arrive)… Et là je tombe sur : Julien Mittleberg, Marie Borsatto, et deux ou trois autres têtes familières de l’époque Club-Internet ! (j’ai oublié lesquelles… Ca me reviendra quand je ferai leurs fiches, j’espère)…. J’étais tombé, par un heureux hasard, dans leur nouvelle boite.
Embrassades, congratulations, souvenirs, le monde est petit, et tout ça…
Je ne me souviens plus du tout du rendez-vous qui a suivi, ni avec qui il était… mais c’était une vraie joie de les revoir.