Nicolas est arrivé au Studio Grolier alors que je travaillais déjà depuis un moment chez Club-Internet. Il était développeur. Mais pas informaticien : il avait fait une licence d’AES puis comme il s’ennuyait il avait appris le développement web tout seul, et était arrivé parmi nous.
Je l’ai tout de suite apprécié. D’abord parce qu’il était sympa (il l’est resté), ensuite parce qu’il ne travaillait pas comme les autres. Il prenait le temps de comprendre le problème, il se mettait à la place de l’éditeur, cherchait la meilleure manière de mettre en valeur les contenus. Bref, c’était agréable de travailler avec lui.
Un peu plus tard, nous avons créé Olga, un groupe de soul/funk, avec Olivier Grange-Labat. Il n’avait jamais touché une basse, mais il a appris vite. Comme le Web. (Il me semble qu’il y avait une quatrième personne au démarrage d’Olga mais j’ai un trou de mémoire… un de plus). Résultat : on a joué de la musique pendant 2 ou 3 ans, on s’est pas mal vus, on est devenu potes.
Alors lorsqu’il a quitté Club-Internet et qu’il a créé son agence, on a cherché à travailler ensemble. Un appel d’offres que je lui ai proposé pour un gros projet pour le ministère de la Culture (des dizaines de milliers d’Euros pour un projet qui n’a jamais vu le jour…. ceci est une autre histoire), mais aussi plusieurs projets de rédaction pour des clients de son agence. De déjeuner en apéro et d’apéro en déjeuner, et parfois même jusque très tard dans la nuit à boire des coups, on ne s’est jamais perdus de vue.
On a pris l’habitude de s’engueuler en parlant de politique. J’adore ça. Lui, moins (je suis agaçant). Et puis le hasard lui a fait rencontrer Karine, une amie d’Anna Nowak-Rivière, avec qui il a eu un fils. Bref, on commence à avoir des liens.
Il arrive parfois qu’un collègue devienne un bon ami. Je suis content qu’il en fasse partie.