On dirait que j’ai fini d’épuiser mon brainstorm sur l’école communale de Pompadour. Je vais donc maintenant m’embarquer sur tous les personnages du village. Tout à l’heure j’ai essayé d’établir une chronologie de ma vie et si j’ai bon, en fait je suis resté à Pompadour jusque vers 8 ans, alors que dans mon esprit j’étais parti bien plus tôt. Oui mais voilà, quand on se met à compter, on tombe sur un résultat qui n’est pas celui de la mémoire… A affiner.
Le Bois-Vert
Le Bois-Vert c’était ma rue. Je peux citer à peu près tous les habitants de la rue, jusqu’au stade. Le Bois-Vert était un lotissement créé par mon grand-père. Pas vraiment un service rendu à l’architecture, chaque maison était moche et différente. Mais j’y étais heureux : ma maison était la dernière de la rue; au-delà c’était la nature. Et je connaissais tout le monde, j’étais chez moi dans toutes les maisons.
Un dessin vaut mieux qu’un long discours, même un mauvais dessin. Alors voilà le plan de mon paradis :
Ca fait : Les deux dames, les Faure, monsieur et madame Lachaud, monsieur Monteil, les Géraud, les Frécot, madame Dufour, les Broche, les Conjour, les Langrand, les Robert, la famille Dumaine, et les Bardon.
En allant vers le bourg
En continuant la route vers le haut, on allait vers le bourg. Selon le chemin qu’on prenait, on tombait chez des tas de gens différents.
Route de droite : les Roger (Simone Roger, Jean Roger, Françoise Roger, Claude Roger), les Dumas, Jean Bussy, le presbytère, madame Lissard, la Mot (madame Peyramaure), les Couderc, les le Mouel.
Route de gauche, par l’école : le capitaine, le petit cordonnier, les Planade, les Taillandier, mademoiselle Védrie, chez Lavialle, l’épicerie Brugère, les Aupetit, les gens qui habitaient en face de chez ma mamie et dont j’ai oublié le nom.
Puis on arrivait sur la place de la poste, où se trouvait la boucherie de monsieur Couhadon, où travaillaient monsieur Donzeau et Evodiot (je ne sais pas comment ça s’écrit), il y avait les Estrade – le Mouël, la poste, une boulangerie, le Canari.
En traversant Pompadour
En montant l’allée des Marronniers, les Remparts, chez Bardon, le tabac, le salon de coiffure (monsieur Berland puis monsieur et madame Frécot), Coop, Spar, la pharmacie Géraud, le café des Sports, le tapissier dont le nom m’échappe mais pas pour longtemps (ca y est : monsieur Géry), la maison du docteur Mouriès.
Et évidemment le château, où vivaient les Bideault, les Pechdo, plus tard Bruno Pourchet, les Villatout, et où il y avait tous les palfreniers.
Vers Ségur et Vignols
En tournant à droite pour aller vers Ségur, chez Boisserie, le marchand de montres dont je vais retrouver le nom (ca y est : Biojoux), chez Ranoux.
En tournant à gauche pour aller vers Vignols, chez le Hech (traiteur), chez Manquat (vétérinaire), chez Debernard (maison de la presse), chez Caramigeas (primeur), la boulangerie, chez Nouaille (garagiste), le garage en face de chez Nouaille, chez madame Roche (épicerie – déjà faite), chez le sabotier, chez Annie (salon de coiffure). Et vers la sortie de Pompadour le garage Peychieras. Puis dans la rue de la piscine, chez Noémie, la couturière. On passait aussi devant chez Paulette Parvé, devant l’auberge de l’hippodrome
Vers Lubersac et Beyssac
Et si en haut de l’allée des marronniers on passait devant l’hippodrome on se dirigeait :
vers Lubersac : chez Gérardin nos cousins, chez les Daude, chez Golfier (télé, électricité), chez Lachaud (menuisier), chez Célerier (peintre), chez Darnac (épicerie), chez Penaud (cycles), chez Delarue (boucherie), chez Redon (médecin), l’auberge du château, chez Quilivic (tabac), chez Theillet (boulangerie), chez Robert (cadeaux), la mercerie, chez Juge (assurances), le garage, chez Alain Parveau, chez Robert, après leur déménagement du Bois-Vert (plomberie). Puis en repassant après la gare, chez monsieur Coste (vélos), la Pompadour (restaurant), un autre garage, un autre café dont j’ai oublié le nom, plus tard chez Bayle et Doussaud (vétérinaire). Il y avait là la maison des Delarue, chez Villepreux (marchand de vin) et aussi chez Donadieu.
Ou bien vers Beyssac : chez Bourdarias, chez Dominique Marcilhacy, le père des jumeaux Ricoré, devant l’auberge de la Marquise, qui s’appelait à l’époque le Pavillon
Ailleurs dans Pompadour et autour
Mes parents m’emmenaient aussi chez les Buffière, chez Bernard Lachaud, dans Pompadour. Au Fromenteau, il y avait les Durand, plus loin les Langlade, etc.
Il faudrait ajouter les gens à qui on rendait visite, soit avec mes parents, Gaston Denis par exemple, soit avec mes grands parents : les Saint-Pierre, les Blanc, les Dutheillet, madame Besse-Lagrave, une dame dont j’ai oublié le nom et qui vivait derrière Arnac.
Ca suffira pour ce soir. Pompadour me semble inépuisable et je suis épuisé. Cela fait une centaine de noms auxquels sont attachés, à chaque fois, plusieurs personnes. La liste de ce soir pourrait bien nous emmener vers les 500 individus. Et je n’ai pas encore dix ans…